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Photo du rédacteurAlicia Petrini

Dernière mise à jour : 28 nov. 2022

Je l'avoue, j'ai choisi un titre attractif.

Vous vous doutez que si j'avais la formule magique pour perdre du poids, je l'aurais déjà partagée avec le monde entier et nous serions enfin libéré(e)s du diktat de la minceur de notre société.


Pourtant, sans avoir de remède miracle, j'ai quand même quelque chose à partager avec vous au sujet du poids.


 

Partie 1 : Discutons


J'ai une vision des choses toute particulière depuis le jour où j'ai entendu parler du GROS. Je ne suis pas entrain d'insulter qui que ce soit en disant cela, le GROS est l'acronyme du Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids. Une association qui a été créée par des diététiciens et des psychologues après s'être rendus compte, tenez-vous bien, que les régimes ne fonctionnent pas.

Fou non ?


Alors attention, ne nous méprenons pas. Si vous ne vous nourrissez plus que de trois mandarines par jour pendant une semaine, vous allez perdre du poids bien sûr. Nous savons bien qu'un corps vivant a besoin de nourriture pour fonctionner et que se nourrir moins que nos besoins nutritionnels journaliers (les fameux "kcal" écrits sur les boîtes de céréales) pousse le corps dans ses retranchements et l'oblige à puiser dans les réserves de graisse.

Non, je devrais dire : les régimes ne fonctionnent pas sur le long terme.


Jusque là, je ne vous apprends rien.


Je ne pense pas non plus vous apprendre quelque chose en disant que la raison de l'effet Yo-Yo vient d'une privation trop longue du corps qui le pousse, justement, à recréer des réserves le plus vite possible pour survivre. Et le plus rapide pour ça, c'est de s'alimenter avec des aliments gras, salés, sucrés (merci "Manger-bouger" de nous faire culpabiliser à chaque publicité...).


Oui, ces aliments sont attrayants pour notre pauvre corps en perte d'énergie, et si notre corps en a besoin, c'est bien qu'ils ne sont pas mauvais. On ne se jette pas à corps perdu sur des aliments périmés, toxiques ou empoisonnés quand on a faim, on se jette sur ce qui nous apportera le plus de bienfaits : nutriments, vitamines, graisses etc.


Ce petit paragraphe pour laisser subrepticement à votre esprit l'idée que "Tiens, le chocolat ne serait pas si mauvais finalement ?", "Le saucisson, c'est bon pour mon corps !", "Le gras, c'est la vie!", "Un paquet de chips avant le repas, ce n'est pas interdit, c'est pour mon bien".


Difficile à croire hein ? Et pourtant, c'est tout à fait vrai.


Nous avons baigné depuis plusieurs décennies dans des discours moralisateurs et culpabilisants, créant chez nous des croyances implacables, difficiles à défaire, finissant par prendre des croyances, de simples pensées, pour la réalité des choses voire même pour des règles de bon sens.

Je parle de ces règles diététiques inculquées par maman, et mamie avant elle.


 

Petite liste non-exhaustive de fausses croyances concernant l'alimentation

(tirée du livre "Maigrir sans régime" de Jean-Philippe Zermati)


  • Je dois manger trois repas par jour.

  • Je ne dois pas manger entre les repas.

  • Je ne dois pas sauter un repas.

  • Je dois prendre un petit déjeuner copieux le matin.

  • Je ne dois jamais partir le matin sans prendre de petit déjeuner.

  • Ce que je mange le matin ne me fait pas grossir.

  • On ne doit pas manger les fruits au milieu des repas.

  • On ne doit pas manger les fruits entre les repas.

  • Je ne dois pas mélanger les féculents avec les graisses.

  • Je ne dois pas mélanger les protéines avec les féculents.

  • Tout ce qu’on mange après 17 h est stocké.

  • Manger avant d’aller se coucher fait grossir.

  • Certains aliments font maigrir.

  • Certains aliments font grossir.

  • Pour maigrir il faut équilibrer son alimentation.

  • Pour maigrir, il faut faire des repas équilibrés.

  • Les protéines ne font pas grossir.

  • Pour maigrir il faut boire de l'eau.

  • A l'apéritif, mieux vaut prendre un jus de tomate plutôt qu'un alcool.

  • Les féculents ne font pas grossir.

  • Les graisses font grossir.

  • Un carré de chocolat me fait plus grossir qu'un yaourt.

  • Si je ne mange pas de légumes, je ne peux pas maigrir.

  • Il ne faut pas manger des féculents plus d'une fois par jour.

  • Il faut supprimer les sucres.

  • Il faut manger tout ce qu'on aime en moindre quantité.


Toutes ces croyances qui permettraient, selon les magazines féminins, votre médecin traitant, peut-être même un(e) nutritionniste, de perdre du poids, sont fausses.

Difficile de me croire sur parole, cela va à l'encontre de tout ce qu'on nous a appris depuis toujours.


 

Certaines de ces croyances ont été inventées par des chercheurs qui souhaitaient bien faire.


Après certaines expériences, il s'est avéré que le sucre était l'ennemi à abattre si on souhaitait perdre du poids. Tous les médecins ont donc suivi la prescription faite par l'HAS (Haute Autorité de Santé). Puis, sur le long terme, ZUT ! on s'est trompé ! Il faut du sucre, sinon on fait des dégâts considérables sur l'organisme, ce sont les graisses qu'il faut éliminer !

Ok, tous au régime sans graisse !

... Euh attendez, ça ne va pas non plus, les graisses sont utiles aussi... mince ! Faisons plutôt un régime sans protéines ! Oh et puis après tout, pourquoi pas un régime sans lactose ? Sans gluten ? Sans eau ?


J'exagère, je me laisse emporter. Le fait est qu'on était tellement convaincu du régime sans sucre, ou sans graisse, que l'idée est restée gravée dans la tête de mamie, qui l'a donnée à maman qui me l'a donnée à moi (ça marche aussi avec Papa et Papy ).


Ce n'était pourtant qu'une croyance, créée par des humains et colportée par des personnes dîtes "savantes" desquelles on ne peut pas douter. Et pourtant, on peut se tromper.

Parfois, le but même de ces croyances est de nous tromper, nous, faibles consommateurs.

Certaines des croyances ci-dessus ont été créées de toute pièce par des sociétés alimentaires qui cherchaient à vendre leurs produits.

Vous ne me croyez pas ?


Quelle société aurait pu inventer la règle "Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée" d'après vous ?

A qui cette croyance est-elle la plus profitable ?

Je ne sais pas... qu'est-ce qu'on mange au petit déjeuner d'habitude ?

Oui, ça aurait pu être une association de boulangers qui aurait inventé cette croyance, mais ce n'est pas le cas. C'est plus fourbe que ça. Cette entreprise a misé son chiffre d'affaire sur les enfants et sur l'inquiétude de leurs parents quant à leur bien-être.



Vous l'avez ? Que mangent les enfants au petit-déjeuner ? Un aliment qui ne trouve pas toujours de place dans les autres repas de la journée ?


Allez, j'arrête le suspense. C'est l'entreprise Kellogg's.

En 1989, voyant que leurs produits ne se vendaient pas suffisamment bien, les publicitaires de l'entreprise ont lancé une étude sur les habitudes alimentaires des enfants le matin. Ils se sont rendus compte que la concentration des jeunes enfants s'amenuisait au fur et à mesure que s'écoulait la matinée. D'autant plus lorsque l'enfant ne prend pas de petit déjeuner.

Sachant cela : "Il faut absolument manger le matin ! Nos céréales sont pleines de bons nutriments qui permettront à vos enfants de tenir toute la matinée" . . . ça semble logique. Et pourtant, il suffit en réalité d'une petite collation à 10h pour que les petits retrouvent toute leur concentration. Un enfant (et un adulte) qui n'a pas faim le matin n'a en réalité aucune raison de se forcer à manger. Il peut avoir une barre de chocolat dans le sac et la manger à la récréation (ou à la pause café).


"Ah non, pas une barre de chocolat, ce n'est pas bien ! Un fruit ou un yaourt plutôt ! "


Encore une fausse croyance qui vient parasiter notre vision des choses.


 

Faisons-la paix avec le chocolat

(ou les chips, ou la charcuterie ou tout aliment qui, soi-disant, "fait grossir")


Avez-vous déjà rencontré dans la nature un animal obèse ?


"Un éléphant", "une baleine", "un sanglier"... On peut lister tous les animaux imposants, cela ne fait pas d'eux des animaux en obésité morbide. Ces derniers font le poids qui leur est destiné et ce, sans faire aucun régime. Non, les seuls animaux obèses que vous pouvez rencontrer sont les Hommes et leurs animaux de compagnie (le pauvre kiki de la mamie qui a oublié qu'elle lui avait déjà donné une côtelette avant ses croquettes).


J'aime prendre l'exemple de l'éléphant, ce grand végétalien : il ne mange que des légumes, et pourtant il pèse plusieurs tonnes.

Mettez plusieurs éléphants les uns à côté des autres. Aucun n'aura la même taille, ni le même poids. Pourtant, aucun ne sera en obésité morbide.


Chacun naît avec une taille et un poids différent. Il en va de même pour l'humain.


En ce qui concerne la taille, les Hommes n'ont encore rien trouvé pour y toucher (et heureusement!), mais en ce qui concerne le poids, hommes et femmes ont envie de choisir. Être plus maigre, plus gros(se), plus musclé(e), moins flasque, moins gras(se) ou que sais-je. Or, nous avons tous une taille et un poids prédéfini que nous aurions tous si nous étions encore hommes et femmes de Cro-Magnon, c'est à dire, si nous vivions encore dans la nature. De plus, ce poids prédéfini change en fonction de l'âge de la personne. Nous ne sommes pas supposés faire le même poids à 20 ans et à 80 ans, notre poids évolue en même temps que nous. Notre morphologie évolue également et la masse se déplace au fur et à mesure que la vie avance.


Aussi, on comprends qu'il est totalement impensable de vouloir peser 50kg toute sa vie.

"Je ne veux pas peser 50kg toute ma vie, je veux juste que ce soit maintenant !" On en vient donc à ce qui vous a poussé à lire cet article jusqu'ici.


"Je n'aime pas mon corps, je veux entrer dans les (soi-disant) "normes" de la société et me trouver beau/belle". Je suis sûr(e) que je me sentirais bien mieux si je perdais du poids. "


Voici donc le vrai sujet à traiter : Si mon poids est déjà prédéfini et que je n'ai aucun moyen de le changer, sauf temporairement et en reprenant deux fois le poids perdu un an après, comment faire pour être heureux/heureuse dans mon corps ?

( "Mais non ! Je veux perdre du poids, pas être bien avec mon poids actuel, elle a rien compris celle-là !" ... Ne vous inquiétez pas, on y vient ;) )


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Alors, avant toute chose, rappelez-vous ceci : Même une taille 36 se trouvera gros(se) dans un pantalon de taille 34. Un vêtement qui n'est pas à sa taille est inconfortable, fait ressortir les bourrelets et nous renvoie l'image d'une dinde saucissonnée. L'égo et l'image de soi en prennent un coup et cela mène à la culpabilisation.


Or, qu'on se le dise, le seul aliment qui fait grossir, c'est la culpabilité.


Je m'explique :

Qu'est-ce qui, selon vous, vous pousse à manger toute la tablette de chocolat plutôt que de se contenter du carré qui vous tentait tant ?

Vous avez peut-être l'impression (certainement parce qu'on vous l'a rabâché toute votre vie) que c'est parce que vous manquez de volonté, parce que vous n'êtes pas capable de vous contrôler ou que sais-je encore comme bêtise. En réalité, la seule raison, c'est qu'on culpabilise de l'avoir mangé ce premier petit carré, alors, foutu pour foutu, on mange tous les autres.

Ces autres carrés ( ou gâteaux, ou tranches de jambon, choisissez ce qui vous parle), ne sont pas mangés par envie ou par faim, mais uniquement pour remplir le vide qu'a créé la culpabilité de la première bouchée (pourtant si délicieuse).


Cette vidéo, en plus d'être drôle, permet de mieux comprendre ce phénomène :



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"Alors, j'ai le droit de manger tout ce que je veux, quand je le veux ?"

Eh bien, oui ! Bien sûr que vous en avez le droit ! Vous avez passé l'âge d'être grondé(e) si vous ne faites pas comme les autres veulent. La seule personne experte en vous-même, c'est vous-même. Il n'y a que vous qui sachiez si vous avez faim ou non, envie ou non, de tel ou tel aliment plutôt qu'un autre, ou pas.


"Mais, si je mange comme ça, je n'ai plus de limite, je ne pourrais jamais m'arrêter et je ne ferais que grossir ! "

Il y a de fortes chances oui, mais pas parce que vous mangez en fonction de votre faim ou de vos envie, mais parce qu'on ne vous a pas appris à détecter quand vous avez faim et quand vous n'avez plus faim. On vous a appris à culpabiliser quand vous manger ce dont vous avez envie, comme un programme obsolète qui n'a pas encore eu de mise à jour, votre cerveau est programmé pour vous envoyer une décharge de culpabilité dès que vous ne respectez plus les règles établies précédemment. Il vous faut donc télécharger la version 2.0 de votre alimentation. En réalité, il s'agit plutôt de la version 0, celle que vous aviez déjà dès la naissance : l'alimentation intuitive. Celle qui est dépourvue des règles sociétales et qui ne se basent que sur vos ressentis, oubliés et malmenés depuis longtemps.


* ARTICLE EN COURS D'ECRITURE *


Pour aller plus loin :

Les vidéos de "Plaisir de se nourrir" drôles et accessibles !



137 vues

Dernière mise à jour : 18 févr. 2022

Il s'agit de l'acronyme de "Eye-Movement Desensitization and Reprocessing".

En français : Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires - mais DRMO c'est quand même moins joli.


En gros, il s'agit de ne plus souffrir d'un événement traumatisant vécu dans notre passé et qui n'est toujours pas digéré aujourd'hui. Cela crée des symptômes difficiles à supporter dans notre vie quotidienne alors que l'événement a eu lieu il y a plusieurs années.


Cela peut s'agir d'un traumatisme tel qu'on l'imagine : Décès, accident, agression, braquage, cambriolage, viol, lynchage etc.


Mais cela peut également agir sur les traumatismes qui n'en paraissent pas au premier abord : paroles ou comportements blessants d'un proche, isolés ou répétés dans le temps, mauvaise expérience passée, premier échec, rupture sentimentale etc.


De tout cela découlent des cercles vicieux où l'échec, la peur, l'angoisse ou la tristesse ne cessent de se reproduire encore et encore.


Je me suis amusée à créer un diaporama qui explique le fonctionnement de cette technique thérapeutique. J'espère que cela vous permettra de comprendre davantage comment tout cela fonctionne. N'hésitez pas à mettre pause si ça va trop vite :)







Bien entendu, il ne s'agit pas d'une technique miracle qui fonctionnerait comme par magie en une seule séance.


Chaque personne étant différente, le temps que prendra le processus de cicatrisation variera d'une personne à l'autre.


De plus, une bonne préparation est nécessaire avant de commencer les mouvements oculaires, c'est pourquoi plus vous serez en confiance avec votre thérapeute, mieux la technique pourra vous aider.


N'hésitez pas à vous renseigner par vous-même sur internet et à m'en parler lors de nos séances si vous pensez que cette technique thérapeutique peut vous intéresser.

516 vues

Dernière mise à jour : 6 mai 2021


Savez-vous à quoi sert un fusible ?




Fusible

nom masculin Petit fil d'un alliage fusible qu'on interpose dans un circuit électrique pour protéger une installation, un appareil.


"Le coupe-circuit à fusible (souvent simplifié en fusible) est, en électricité et en électronique, un organe de sécurité dont le rôle est d'ouvrir un circuit électrique lorsque le courant électrique dans celui-ci atteint une valeur d'intensité donnée pendant un certain temps"

Cette superbe invention permet donc de couper l'électricité dans un logement qui en subit une surcharge. S'il n'y avait pas de fusible, l'électricité continuerait de se propager et il y aurait de grandes chances pour que toute la maison prenne feu.


Chez les êtres humains, le fusible c'est la crise

Cela peut se manifester sous la forme :

  • De crises d'angoisses / de panique

  • De crise de colère / de nerfs

  • De pleurs

  • D'abus d'alcool / de cigarettes / d'autres substances

  • De comportements à risques

  • ...


Ce n'est pas pour rien qu'on appelle ça "pétage de plomb".


L'un des exemples les plus fréquents est la crise de panique.

Il s'agit de symptômes physiques incontrôlables qui, par effet de surprise, provoquent chez la personne qui en souffre la pensée irrationnelle : "Je vais mourir".


Les symptômes peuvent être :

  • Hyperventilation, sensation de manquer d'air, asthme

  • Tachycardie, le cœur qui bat très vite

  • Étourdissements, sensation de tournis, de perte de conscience, de perte d'équilibre

  • Malaise vagal

  • Migraine intense

  • Tremblements

  • Sueurs froides ou bouffées de chaleur

  • Transpiration

  • ...

Rien de très agréable en somme...


C'est généralement à cause (ou grâce) à ces symptômes que de nombreuses personnes passent le pas de faire appel à un professionnel.

La demande principale est : "Faites-les partir."

Or, demander à ce qu'on retire les attaques de panique reviendrait à demander à un médecin "Faites que mon corps arrête de digérer les aliments". Ce serait absolument contre-nature et impossible.


Attention, je ne dis pas qu'on devra vivre toute la vie avec ces attaques de panique.

Je dis juste qu'elles sont là pour une bonne raison et que cette raison est plus importante que la crise elle-même.


Ces crises sont en réalité la solution qu'a trouvé votre corps pour vous aider au mieux à faire face à un problème... ce n'est donc pas le problème.

Votre corps et votre esprit sont intimement liés l'un à l'autre. Des signes avant-coureurs ont fait leur apparition bien avant la première crise mais vous n'avez pas pu les écouter, sinon la crise n'aurait pas eu lieu d'être.


Cela pouvait être :

  • Des douleurs corporelles

  • Des pensées négatives sur les autres, le monde, les choses, les événements...

  • La sensation de subir les choses, de ne pas être libre, d'être obligé(e), de ne pas avoir le choix

  • Des sautes d'humeur notamment envers les personnes que vous aimez les plus ou qui ne vous ont rien fait 

  • Difficultés à l'endormissement ou à avoir un sommeil réparateur


Il est donc primordial lorsque l'on souffre de ces crises, de trouver quelle est ou quelles sont leurs utilités premières :

  • Je n'ai jamais sur dire non

  • Je n'arrive pas à dire ce que je pense réellement

  • Je me sens bloqué(e) dans une situation / dans ma vie

  • Je ne me sens pas compris(e)

  • Je ne pense pas mériter d'être heureux/heureuse

  • Je suis entrain de tirer sur la corde et je n'ai plus d'énergie

  • Je ne sais pas comment gérer mes émotions / mes relations aux autres

  • J'ai envie de changer de job/de conjoint(e)/de vie mais je n'ose pas

  • J'ai l'impression d'être faible et à la merci de manipulateurs autour de moi

  • J'ai vécu un événement traumatisant qui a réveillé en moi des douleurs passées

  • ...

Cette liste n'est qu'un aperçu de ce qui peut se cacher derrière une crise.


On retrouve toutefois assez régulièrement chez les personnes qui en souffrent un manque d'affirmation de soi, d'estime de soi, une envie de tout contrôler, une peur intense de l'échec et un perfectionnisme élevé.

Petit aparté :


Ce n'est pas pour rien que l'épuisement professionnel s'appelle un burn-out (burn = brûler). Le fusible a subit une trop forte charge mentale de manière prolongée et a donc fini par brûler.

Ainsi, plutôt que d'essayer à tout prix de retirer vos crises, remerciez-les, et cherchez leur utilité afin de travailler dessus. Ainsi, le fusible ne sera plus jamais surchargé, cela signifie donc : plus de pétage de plomb.


"Remercier mes crises ? On voit que ce n'est pas elle qui les vit au quotidien ! Elles arrivent sans prévenir, il n'y a rien de tout ça dans ma vie, je suis sur mon canapé, tranquille, et PAF !"


Oui, lorsque les plombs sautent, on ne comprend pas toujours pourquoi. Il y a une réaction à retardement qui peut se mettre en place, et ce, justement lorsqu'on relâche la pression. "Tiens, je vais trop bien, ce n'est pas normal..." . Votre corps est continuellement sous tension et la moindre petite pensée d'une microseconde peut être à l'origine de la panne.


Vous savez que j'aime les exercices et les outils, alors, tout de même, pour ne pas vous laisser sans rien, voici une petite technique qui permet de soulager les grosses crises.

(début à 2:20 et 3:30 pour les attaques de panique).



Et jusqu'au 8 mai : Atelier gratuit de Gestion du stress ici



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